Le Cheikh d’Al-Azhar souligne : la célébration de la naissance de l’ultime Prophète et Messager n’est celle de l’une des grandes figures dont le rôle était inscrit dans l’histoire et puis ils sont jetés dans l’oubliette, mais plutôt la célébration de la perfection humaine dans son degré le plus haut.

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 Son Eminence le Grand Imam a souligné que Notre célébration de la naissance de l’ultime Prophète et Messager n’est celle de l’une des grandes figures dont le rôle était inscrit dans l’histoire et puis ils sont jetés dans l’oubliette. C’est un type particulier de célébration. Il s’agit alors de la célébration de la prophétie, de la révélation divine, du message divin de ciel à la terre, de la perfection humaine dans son degré le plus haut et le plus resplendissant ainsi que de la grandeur sous ses aspects et ses manifestations les plus élevés. Il s’agit également de la célébration de l’initiative de se doter des qualités sublimes d’Allah selon ce que la nature humaine supporte. Cela est incarné dans le bon comportement des prophètes et messagers infaillibles qu’Allah avait préservés de la déviation, des égarements de l’âme et des tentations de Satan. Ils étaient instinctivement enclins aussi bien extérieurement qu’intérieurement à la vérité, à la bonté et à la miséricorde. Le Cheikh d’Al-Azhar a souligné, lors de son discours à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du Prophète, que notre messager a atteint ces degrés les plus élevés au point de l’appeler « l’homme parfait » en raison de sa disposition parfaite pour la noblesse de caractère, l’éthique transcendante. Son Eminence a cité certaines de ces nobles qualités que ses compagnons ont rapportées. Ce prophète n’était point grossier ni au cœur dur ni obscène dans ses propos et actes, ni hurleur dans les marchés ou sur la voie publique ; en cas de différend, il ne rend pas le mal par le mal, mais au contraire il pardonne et absout… Il n’a jamais rien frappé de sa propre main à moins qu’il lutte pour la cause d’Allah. Il n’a point frappé ni serviteur, ni femme. Jamais il ne se vengeait pour une cause personnelle. Jamais il ne se mettait en colère sauf quand les interdictions d’Allah étaient violées.  Il annonçait la bonne nouvelle aux opprimés qui ne pouvaient pas repousser l’injustice en leur affirmant :  « lorsqu’un serviteur subit une injustice et s’arme de la patience, Allah ne lui accorde plus de fierté. ». Le Cheikh d’Al-Azhar a montré que D’ailleurs, chaque fois que le Prophète devait choisir entre deux choses, il choisissait la plus facile tant qu'il ne commettait pas de péché.  Et lorsqu’il entrait chez lui, il était comme tous les hommes : il glorifiait les bienfaits d’Allah fut-ce minime, il ne les blâmait point. Il trayait son mouton et servait soi-même. Il trayait son mouton et servait soi-même. Il ne parlait que de ce qui le regardait. Il honorait le notable parmi ses gens en le désignant même pour être leur chef. Il mettait les gens en garde contre tout ce qui leur nuit et prenait garde d’eux. Il rencontrait les hommes sans avoir au cœur ni haine, ni rancune. Bien au contraire, il les rencontrait toujours avec un visage souriant et radieux.  Il demandait des nouvelles de ses compagnons. S’il arrivait à la réunion des gens, il s’asseyait là où trouvait une place. Celui qui lui sollicitait quelque chose, soit il lui donnait ce dont il avait besoin, soit il lui disait une parole douce. Sa séance était toujours celle où règnent le savoir, la pudeur, la patience, de la loyauté, le respect des personnes âgées et la miséricorde envers les petits. Il donnait priorité à ceux qui étaient dans le besoin et assurait les droits des étrangers. Allah, le Très-Haut, le revêtit de la beauté et Il a Répandu sur lui Son amour et un prestige venant de lui. Il renonçait à disputer, à se montrer orgueilleux dans ses comportements envers les autres et à mettre le nez dans ce qui ne le regarde pas. Il ne blâmait personne ni ne citait ses défauts. Il ne cherchait non plus à chercher à découvrir ses parties honteuses. Il ne parlait qu’au sujet de ce dont il espérait avoir la récompense. Il endurait si un étranger venait lui solliciter quelque chose en ayant recours à des propos grossiers ou violents. Il plaisantait avec ses compagnons en riant comme ils riaient et s’étonnait ce dont ils s’étonnaient ; il rendait visite aux malades parmi eux même dans les extrémités de Médine, caressait leurs enfants et les faisait asseoir dans son giron. Malgré son fort attachement à la prière, il se précipitait pour la terminer en l’allégeant lorsqu’il entendait les pleurs d’un enfant derrière lui. À cet égard, il disait : «Parfois, je commence à accomplir une prière en ayant l’intention de la prolonger, mais lorsque j’entends les pleurs d’un enfant, je l’écourte de peur de ne causer de la peine à sa mère. » 
 

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