Il n’a jamais recherché les biens matériels.  Il s'est consacré à la quête du savoir et à sa transmission. Son Éminence le Professeur Dr. Ahmad Al-Tayeb, Grand Imam d’Al-Azhar, annonce à la nation arabe et musulmane la mort du grand savant en rhétorique, le Professeur Mahmoud Tawfiq Saad. Ce dernier était membre du Comité des Grands Oulémas d’Al-Azhar et professeur de rhétorique et de critique littéraire à l’Université d’Al-Azhar. Il est décédé ce jeudi.  Il a passé sa vie à servir Allah, à enseigner le Coran, à éduquer les jeunes et à prêcher la bonne parole.

Le cheikh d’Al-Azhar affirme que le savant défunt était un maître éminent de la langue , à qui Allah – exalté soit-Il – a accordé la science, et qui l’a généreusement transmise à ses élèves. Il n’a ménagé aucun effort pour les former et les instruire, si bien qu’ils se sont répandus aux quatre coins du monde pour y diffuser le savoir. Il fut un érudit et un enseignant exemplaire. Qu’Allah lui fasse miséricorde, il a enrichi la bibliothèque d’al-Azhar, ainsi que les bibliothèques islamique et arabe, par ses œuvres et projets scientifiques, qui ont grandement contribué à la formation des savants et des étudiants.

Le Cheikh d’Al-Azhar se souvient du défunt savant comme d’un homme bon et bienveillant. Il avait l'énergie d'un jeune et la sagesse d'un vieux. Il n'a jamais recherché les attraits de ce monde. Il a vécu entièrement voué à la quête du savoir et à sa transmission.

Le Cheikh d’Al-Azhar présente ses sincères condoléances et exprime sa profonde compassion à la famille du défunt savant, et à tous les oulémas et étudiants, en cette douloureuse épreuve. Il prie Allah, le Très-Haut, d’accueillir le défunt avec Sa miséricorde, de lui accorder la plus haute place au Paradis – al-Firdaws al-A‘lā –, de réconforter les cœurs de sa famille, de ses étudiants et de ceux qui l’aimaient, de compenser la perte subie par les musulmans et par Al-Azhar, et de faire que toutes ses actions pour répandre le savoir et servir Al-Azhar.

« Nous sommes à Allah et c’est à Lui que nous retournons. »