Le Cheikh d’Al-Azhar souligne : Le nom d’Allah «  Al-Kabīr »   nous indique qu’Il est le Plus-Grand, le Tout-Transcendant.

Ceux qui contemplent la langue arabe la trouvent très diversifiée et riche.

 

Enseignez le Coran à vos enfants dès leur plus jeune âge, car il les aidera à améliorer leur langage et enrichira leur sens linguistique.

 

Le Cheikh d’Al-Azhar a déclaré que «  Al-Kabīr »    est l’un des beaux noms d’Allah, conformément au verset : « Il Est Celui Qui Connaît parfaitement les choses aussi bien insondables qu’observables. Il est le Plus-Grand, le Tout-Transcendant. » [Coran 13:9]. Le nom «  Al-Kabīr »   apparaît sous deux formes : la première sous la forme «  Al-Kabīr », comme dans le noble verset précédent, et la seconde sous la forme « Al-Mutakabbir », qui est un autre nom d’Allah. Pour sa part, le nom «  Al-Kabīr »   a trois significations : la première est la grandeur en termes d’âge, la seconde est l’élévation et la grandeur de l’essence, du rang ou de la position, et la troisième est la grandeur au sens de l’énormité ou de la taille. Parmi ces trois significations, seule la deuxième convient à l’Essence divine Suprême, celle de l’élévation et de la grandeur en essence, rang et position.

 

Son Eminence a expliqué, du dix-septième épisode de l’émission « Al-Imam Al-Tayeb », que le premier sens, celui de la grandeur en termes d’âge, ne peut être attribué à Allah, car cela impliquerait de dire qu’Allah était petit puis est devenu grand, ce qui est un changement qui ne convient pas à la divinité, car Allah est pérenne sans début. Ensuite, le deuxième sens, celui de la grandeur physique, ne convient pas non plus à Allah, car cela impliquerait une comparaison avec les humains, alors qu’Allah transcende tout cela. Ainsi, le sens de « Al-Kabīr » par rapport à Allah est celui qui transcende toute autre toute existence. Il est au-dessus de tout et le Plus Grand   en attributs et en actions.

 

Le Cheikh d’Al-Azhar a souligné que quiconque médite sur la langue arabe la trouve d’une grande diversité et richesse, mais malheureusement, ses propres gens l’ont négligée, en particulier la nouvelle génération. Cela a entraîné une grande faiblesse dans sa pensée et sa culture, exprimant ainsi son étonnement face à l’attention excessive actuellement portée par beaucoup de gens à la maîtrise de la langue anglaise, qui est comme un pauvre vêtu de haillons par rapport à la langue arabe, qui est tellement riche et diversifié par rapport aux autres langues. Il a également souligné que la faiblesse dans la langue entraîne une faiblesse dans la préservation de l’identité, déclarant : « Je le dis par expérience, car j’ai appris le français, et à chaque fois que je le lisais, je m’étonnais de la grande différence entre lui et l’arabe. Cependant, d’autres sont désireux de promouvoir leurs langues et d’en être fiers. Nous trouvons des centres d’apprentissage du français, de l’anglais et de l’allemand partout, contrairement aux centres d’apprentissage de l’arabe, qui sont rares et peu nombreux. »

 

 

Le Grand Imam a conclu en affirmant que la langue est un art, en elle résident tous les éléments d’attraction, en particulier pour les jeunes générations. Ce n’est pas seulement une question de langue, mais aussi une attraction pour la culture, les coutumes et les traditions. Celui qui apprend une langue apprend aussi la culture de ses locuteurs. Le Prophète   nous a encouragés à apprendre les langues en disant : « Celui qui apprend la langue d’un peuple est à l’abri de ses méfaits. » Cependant, cela ne signifie pas que la langue étrangère doit dominer celle maternelle, mais nous devons apprendre à nos enfants la langue arabe en premier lieu, puis leur enseigner d’autres langues. Il est également important de leur faire mémoriser le Coran dès leur plus jeune âge, car cela contribue à améliorer leur élocution et à enrichir leur sens linguistique.