Le Grand-imam, le cheikh d'Al-Azhar, s'est préoccupé de l'enfant.  Sa préoccupation s'inscrit dans le cadre de son grand intérêt pour les questions familiales. Dans ce sens, le Grand-imam a participé au (Forum de l’alliance des religions pour la sécurité des sociétés et de la dignité de l’enfant dans le monde arabe). A cette occasion, son éminence a prononcé le discours liminaire. Il a souligné que l’Islam a pris soin de l'enfant.  Il lui a préservé ses droits, même lorsqu'il est un fœtus dans le ventre de sa mère. L’Islam lui a aussi gardé son argent en lui partageant une part de l'héritage.  Il lui a préservé sa vie en interdisant l’avortement après la corporation de l'âme, à moins que sa survie représente un réel danger pour la vie de la mère. Si l’enfant est né d’un père musulman et d’une mère biblique, la charia confiait la garde de l'enfant en cas de divorce à la mère, compte tenu de l'intérêt de l'enfant, qui s’attache à cet âge à sa mère.   

 

Le Grand-imam a souligné que la réalisation des droits dus aux enfants est l'un des finalités supérieures de la législation musulmane qui consistent à protéger la religion, l'âme, la raison, la progéniture et les biens.

 

 Son éminence, le Grand-imam a insisté sur la nécessité de tenir compte des cultures lors de la promulgation des lois relatives aux enfants. Les sociétés orientales religieuses ne peuvent pas laisser leurs enfants en proie à des sites informatiques néfastes sous prétexte de la liberté de l'enfant. La protection de l'enfant contre ces déviations éthiques est une priorité supérieure à une liberté absolue sans limite qui le laissent une proie facile à des tendances plus violentes et destructives.

Son éminence, le Grand-imam a également souligné que la dignité de l’enfant doit avoir une priorité et une importance primordiale dans les conventions internationales relatives aux enfants.